Il y a des séquences ou des hommes se transcendent, fendent les glaces de terres inconnues, guerroient du Verdun de février au Valmy de décembre, des palettes glacées sur le sol fumant des braises d’Arkéma, à Jarrie, des grilles fermées de Vencorex, à Pont de Claix au sol tiède du rez de chaussée du siège de la Métropole, à Grenoble. Mais c’est la même histoire qui se répète, celles des femmes et des hommes, dans leurs individualités, dans leurs humanités, dans leurs multitudes. L’histoire d’hommes, de femmes, d’enfants, brisées par les machines, celles de la mondialisation, celles du fric, celles du manque de courage, celles du libre-échange, de la concurrence, celles des menaces, du froid et de la violence, parfois de la mort. Dans ces moments où l’espoir pourrait relever de l’angélisme forcené comme de la plus paradisiaque des toxicomanies, certains se lèvent et perdent on ne sait comment le noir secret de leurs tourments. Il n’est pas question-là de héros légendaire ou d’icône céleste mais plus proches de nos préoccupations terrestres, d’élus du territoire qui font ce pourquoi ils ont été placés là par le peuple : Leur devoir. Un devoir qui consiste à résister aux lois du marché quand il faut sauver des emplois. Un devoir qui consiste à défier les cabinets des ministres et du premier d’entre eux quand il s’agit de remettre sur la table ce qui était destiné à la poubelle. Un devoir qui consiste à braver les sabliers et les agendas des tribunaux, les cartes des mauvais médiums, les courants des mauvaises marées. Un devoir enfin qui consiste à donner l’exemple quand il faut loger des familles au paroxysme de la fragilité, des enfants, des femmes enceintes, des semblables gangrénés par la peur de demain et le froid de ce soir. Pour cet épisode du relogement des familles comme pour Vencorex, Christophe Ferrari a donné l’exemple, comme le disait ce soir un membre de son entourage, l’exemple « d’un homme de gauche et d’action », un homme en phase avec le destin des autres, démontrant la force du possible quand la volonté est présente. Un don d’exemple comme un don d’organes, comme un don du sang qui, espérons-le, et n’en doutons pas, suscitera, dans d’autres communes, voisines, plus de vocations à le rejoindre dans cette initiative que de convoitises à guetter son fauteuil.
Tête de liste de OUI Grenoble, coalition écologiste et citoyenne, forte de 8 composantes comme le Parti Socialiste, Les Écologistes, le Parti Communiste, le Parti Animaliste, Génération.s, l’Après, l’ADES et le Réseau Citoyen, à moins de 50 ans, Laurence Ruffin s’inspire de son parcours hybride marqué par ses engagements associatifs et son expérience à la tête de la Scop ALMA pour proposer un programme ou l’équité et la citoyenneté économique ont toute leur place et compte bien rafler la mise lors des prochaines élections municipales de mars 2026 avec un projet séduisant et positif, basé sur le partage, la protection et l’innovation.
Derrière chaque candidat, chaque candidate, se terre l’histoire d’une vie souvent sans signe extérieur d’un destin particulier. Des existences avec des extractions sociales modestes, des enfances ordinaires, belles et provinciales. Des parcours de vies souvent plus ancrés dans l’univers propre à Jean Giono qu’à celui d’Honoré de Balzac. Des trajectoires ou l’idée du commun, l’action auprès du nombre, l’intérêt général prend rapidement le pas sur la réussite individuelle. Laurence Ruffin n’échappe pas à ce tableau peint. Une femme dont l’émotionnel de ses ressentis semble totalement aligné sur le rationnel de sa pensée politique, de son âme sociale. Durant la campagne électorale dont les derniers mois seront assurément les plus rudes, ses détracteurs et ses adversaires auront bien du mal à trouver la faille tant son discours est clair, sa vision politique argumentée et cohérente, sa volonté dictée par des valeurs qui sont celles de son enfance, de son parcours, ou l’autre a toujours trouvé sa place, à la table familiale comme dans l’entreprise qu’elle a présidée durant 17 ans, une scop ou l’équité tenait une place centrale et quotidienne. Si l’envie de lui souhaiter bonne chance est naturelle pour ces élections municipales, souhaiter bon courage à ses adversaires n’est pas inutile
Comment allez-vous Laurence Ruffin ?
Laurence Ruffin. « Par nature, je suis quelqu’un d’enthousiaste dans la vie, de joyeux dans mon quotidien. Mais cette aventure-là me permet de me découvrir encore plus, d’apprendre des choses forcément liées au dépassement de soi. Je vis un moment franchement chouette. D’abord, il y a ce collectif que l’on fabrique. Avec des personnes nouvelles et d’autres qui sont à nos côtés depuis plus longtemps. Tous et toutes dégagent une envie incroyable, une ferveur qui fait que la campagne prend bien. Puis il y a toutes ces rencontres avec les habitants, les habitantes avec toujours beaucoup d’ouverture, de positif. Des gens qui sont heureux de parler de leurs vies, de leurs quartiers et même quand il y a des divergences de point de vue, la conversation bascule toujours très vite dans quelque chose de chaleureux, de gai ».
Vous êtes originaire du nord de la France ?
L.R. « Mon frère François et moi sommes nés à Amiens, dans la Somme. Je suis la plus jeune, de trois ans sa cadette. Mes grands-parents tenaient un petit commerce à Zutkerque, dans le nord de la France. Bar, alimentation, pain, tout ce qui faisait vivre un village. Ma mère s’occupait de ses enfants, tout en travaillant elle aussi dans ce petit commerce familial. Ma mère a toujours été très généreuse. Elle accueillait des enfants qui ne partaient pas en vacances l’été, il y avait toujours des gens à la maison, des gens qui pouvaient rencontrer des difficultés. J’ai été élevée dans cet atmosphère de générosité, d’accueil, de partage. Mon père est lui aussi issu d’un milieu très modeste, agricole. C’est l’instituteur du village qui l’a pris sous son aile. Il deviendra ingénieur agronome et travaillera longtemps chez Bonduelle. Mes parents n’étaient pas engagés politiquement mais marqués par une forme d’histoire sociale, de générosité. Mon père marqué lui par un sentiment profond de laïcité. Nous avons eu la chance de vivre une enfance joyeuse, très aimante à l’intérieur de notre foyer et très orientée vers les autres, vers cette volonté du commun, du partage, de la générosité, du collectif, avec les moyens du bord. D’ailleurs, plus tard, je me suis engagée auprès de nombreuses structures dont l’objectif était de revitaliser les villages ».
Vos parents sont-ils fiers de votre parcours ?
L.R. « Nous sommes très proches. Ils sont très aidants dans nos existences. La mienne comme celle de François. Quel que soit le choix de vie que nous aurions pu faire, ils sont très en respect. Les choix professionnels, politique que nous avons fait, mon frère et moi, n’impactent pas la relation que nous avons, que mes parents ont avec nous. Ils doivent être un peu en crainte, du fait que nous soyons exposés. Notre père et notre mère sont avant tout des parents, toujours vigilants et inquiets pour leurs enfants, avec une immense volonté de protection ».
Comment a débuté l’aventure ALMA ?
L.R. « A 17 ans, je pars à Paris. Classe Prépa puis j’intègre l’ESSEC. Pendant 2 ans, j’ai une existence un peu hybride, engagée dans un monde économique qu’on m’avait décrit comme le must avec l’acculturation à ce qu’était le monde économique dominant et parallèlement, j’étais très engagée dans le monde associatif, notamment dans l’accompagnement des jeunes, à Cergy Pontoise, puis aux Restos du cœur. J’ai également participé à beaucoup de coopérations décentralisées en Afrique. Au Mali, au Sénégal. Ensuite, dans une volonté d’alignement j’ai versé dans l’économie sociale et solidaire, en 2003. Une bascule flagrante des entreprises de conseils parisiennes, très anglo-saxonnes au monde de l’économie sociale et solidaire. Basculer du monde économique à l’accompagnement de projets coopératifs entre 2003 et 2009. J’ai toujours eu à cœur de me soucier de la place des gens dans les structures. La question de la finance qui doit être au service des projets et non un outil qui vient détruire les savoir-faire. Des projets comme Terre Vivante, à Mens, qui fait de l’écologie pratique, de la reprise d’entreprises en difficulté avec des collectifs de salariés. C’est cet engagement qui a conduit ma trajectoire professionnelle, pas l’inverse. C’est dans ce cadre-là que j’ai croisé la route d’ALMA qui avait été créée par un universitaire, déjà sous la forme d’une SCOP. J’ai intégré ALMA en 2009, le jour de la naissance de mon fils. ALMA intégrait l’optimisation de la matière dans les process de fabrication. Ce qui posait la question de comment on place au mieux de la matière pour l’économiser. L’économie de matière était au service de quelque chose. Nous mettions une intelligence de personnes et d’outils au service de l’économie de matière. Cette notion d’optimisation se décline ensuite dans les secteurs du transport, de la logistique. Le cœur de savoir-faire d’ALMA, c’était l’optimisation avec une intelligence grenobloise à une double échelle. Le concept de cette optimisation de la matière mais aussi de jouer cette partition avec les critères classiques du monde économique, car il était capital d’être reconnu par le monde économique ».
Selon vous, le fonctionnement d’Alma intégrait ce que vous nommez la citoyenneté économique, c’est à dire une dimension politique au sein de l’entreprise ?
L.R. « Sur ALMA mais aussi plus largement. J’ai beaucoup travaillé, notamment avec Benoit Hamon et participé à la rédaction de plusieurs ouvrages sur cette question d’intégrer une dimension politique, de citoyenneté économique dans le monde de l’entreprise car il était très important de parvenir à théoriser l’action sur ces sujets. (La citoyenneté économique peut-elle sauver l’avenir. Ed des Équateurs). C’est au travers d’instances comme le mouvement coopératif, qui fédère 80000 personnes et dont j’ai été vice-présidente que j’ai pu rencontrer de nombreux élus, notamment lors de séances à l’Assemblée nationale ou il pouvait être question de défendre le mouvement coopératif. Ce que j’ai défendu, ça n’est pas seulement le statut mais qu’une vision de société était envisageable au travers de cette expérimentation. La scop fait vivre la notion de l’équité et je crois beaucoup à cette question de l’équité. Il s’agit là du partage du pouvoir, du partage de la valeur, de l’émancipation, des contributions sociales, territoriales et environnementales, quatre piliers qu’il faut ensuite décliner en indicateurs pour toujours aller de la pensée politique à l’opérationnalité, de la théorie à la pratique, de la réflexion à l’action avec une volonté irréductible de transparence.
Enfin, concernant ALMA, je viens d’en transmettre la présidence. Après 17 ans, j’avoue que c’est très émouvant ».
Y a-t-il eu un moment précis où vous avez décidé de vous engager pour Grenoble ?
L.R. « Il serait plus séduisant de dire que l’envie m’est venue lors d’un moment précis mais dans les faits, cette décision est venue à moi de manière très progressive, au point d’avoir beaucoup hésiter. Dans un premier temps, je me devais de transmettre ALMA. Je prône la démocratie, donc je ne souhaitais pas faire un mandat de plus, afin d’être en phase avec ces valeurs démocratiques. Plus loin, j’avais vraiment envie d’un engagement plus fort, très en lien avec l’intérêt général. Le premier ressort provenait du constat que la société ne va pas dans le sens que je souhaite porter et même si je tente de participer, via le monde coopératif à cette démarche d’équité, je souhaitais jouer un rôle dans quelque chose de plus central tout en conservant mes convictions. Je suis une femme de gauche, écologiste, mon engagement est à cet endroit-là. L’échelon de la ville est pour moi la bonne dimension pour porter un projet politique avec les gens. Le moment déclencheur a été dissolution de l’Assemblée nationale, en 2024. Je participais à un moment collectif, dans la rue, lors d’une manifestation et des gens m’ont dit qu’ils n’avaient pas envie d’une société raciste, clivante. Je me suis sentie totalement en phase avec cet élan, cette idée de société ».
Vous vous sentez viscéralement de gauche ?
L.R. « La question du collectif est pour moi très centrale. Nous en faisons tous partie, chacun à notre manière. La gauche, selon moi, porte ces questions de justice dans le débat public. Tous ces vocables liés à l’équité me parlent. Cette idée de comment on répartit les richesses, comment on construit une société qui respecte les gens, comment on se comporte avec les gens et comment la ville peut et doit être actrice de ces différents sujets. Il y a aussi la question de savoir comment on vit l’autre. Au sens large du terme. Personnellement, je le vis comme une richesse. Cela doit venir des valeurs de partage avec lesquelles j’ai été élevée par mes parents. La démocratie incarne cette idée produire des décisions avec des personnalités avec lesquelles on n’est pas forcément d’accord mais que nous allons quand-même appliquer et de faire vivre ce collectif jusqu’à faire émerger une décision. Comment avoir suffisamment confiance en une capacité collective à fabriquer une décision sans déléguer à une seule personne ce pouvoir décisionnel. Je crois fermement qu’on abime la démocratie à trop vouloir rester sur des schémas de décisions verticaux. Alors, pour cela, je me sens viscéralement de gauche. J’ai un vrai plaisir à être avec les gens. Quels qu’ils soient. Que cela soit avec des jeunes au village Olympique, dans une entreprise ou lors d’un temps d’échanges au MEDEF. Je ne hiérarchise pas ma relation avec les gens que je rencontre ».
Vous estimez-vous dépositaire du bilan d’Éric Piolle ?
L.R. « Les journalistes et les adversaires m’en parlent régulièrement, en effet. Mais quand je suis dans les rues, au contact avec la population, personne ne m’en parle. Les gens me voient comme quelqu’un de nouveau, qui incarne la suite. Je suis sur une trajectoire inscrite dans le temps long et dont je suis fière, faite d’un parcours déjà conséquent, nourrit de nombreuses expériences, tant par mon engagement associatif que par mon expérience professionnelle. Plus encore, l’histoire de Grenoble ne se résume pas à un ou deux mandats et l’héritage que je souhaite porter est aussi celui de Paul Mistral. Souhaiter poursuivre, prendre la suite, c’est être en pleine conscience de tout cela sans s’enfermer dans ce que certains appellent à me réduire. Je suis également à l’aise parce que nous sommes en train de constituer une équipe très nouvelle, avec des alliances différentes. Quant à moi, je ne suis membre d’aucun parti politique. Mais au-delà d’un bilan, ce que je souhaite incarner pour l’avenir de Grenoble, c’est une envie. Cette envie correspond d’ailleurs à ma façon personnelle de vivre et d’envisager la vie en général et la mienne en particulier. Cette envie, je n’ai pas besoin de la fabriquer, elle m’accompagne à chaque instant. Un enthousiasme qui ne m’empêche en rien d’observer les problèmes des Grenoblois et des Grenobloises. Je prends pleinement en compte la gravité des situations, des besoins des attentes mais je crois qu’il ne faut jamais arrêter de dire que nous sommes hyper fiers d’habiter Grenoble et lutter contre toute forme de bashing et de pessimisme systémique ».
Lors de votre première conférence de presse, vous évoquiez un changement de méthode.
L.R. « 2014 devait illustrer un changement. Avec des marqueurs forts. Il y avait ce besoin de présenter une colonne vertébrale très solide et de montrer que nous étions sur un moment de changement très puissant. Si des avancées semblent maintenant acquises, comme le Chrono vélo, il faut se souvenir que ces évolutions ne se sont pas faites en un jour. Aujourd’hui, tel que je le vis, il y a la volonté de faire projet collectif, avec les agents, pour gagner encore plus d’efficacité, mais également dans la relation ville-Métropole, qui nécessite probablement encore plus de coopération avec la reconnaissance de la ville-centre comme des 48 autres communes. Cette relation exige une manière de se comporter qui doit fabriquer cette question de l’écoute, de la participation et finalement de la démocratie dans une méthode qui ne perd pas en efficacité ni en exigence ».
Sur la question de la désindustrialisation, je ne crois pas à un monde sans industrie.Laurence Ruffin
Vencorex, Arkema, Teisseire, vous êtes très présente sur les sites industriels en souffrance.
L.R. « Je suis sur des sites industriels depuis 20 ans. Sur la question de la désindustrialisation, je ne crois pas à un monde sans industrie. J’ai toujours lutté contre ces phénomènes de « fabless », contre ceux qui disaient qu’il fallait produire ailleurs, hors de nos frontières. Il n’est pas possible d’avoir une économie solide sans industrie et il faut miser sur notre production nationale, en créant de l’emploi, de la richesse qui, par effet de ruissellement bénéficie à toutes et tous et rend notre économie robuste. L’industrie, c’est une question de savoir-faire, d’emplois et c’est cela qui principalement fait société, autorise ce vivre ensemble, qui permet de faire reculer toutes les formes de populisme, faisant en sorte que chacun et chacune soit reconnu socialement, en vivant correctement de son travail.
L’exemple de DURALEX est très symbolique du désengagement de l’état et des banques alors que plus de 200 emplois étaient menacés. C’est finalement la force de la mobilisation des citoyens qui a permis la sauvegarde de l’entreprise avec l’engagement de milliers de Français qui ont permis de trouver 20 millions d’Euros pour soutenir le projet. Dans l’esprit, on prône une politique industrielle en France mais dans les faits, les financements ne suivent pas sauf parfois, comme dans ce cas précis, en faisant appel à l’épargne. Ce qui a de positif dans cette aventure, c’est que cela dégage une image de la société qui est incroyablement positive. Ce qui ne doit pas se résumer à ce que les citoyens doivent suppléer à ce que doit faire l’état. Il faut entendre, écouter tous ces salariés de Duralex, de Vencorex, de Teisseire car les savoir-faire qu’ils maitrisent c’est aussi ce que nous pouvons fabriquer demain. Concernant Teisseire, il n’y a pas d’effondrement du marché du sirop mais une volonté de sous-traiter pour améliorer les marges d’un financier qui souhaite gagner plus. Il ne doit plus être possible de se comporter ainsi ».
La sécurité semble être le sujet majeur de cette campagne électorale. Quel est votre regard sur ce dossier si sensible ?
L.R. « C’est une préoccupation majeure de nos concitoyens et j’ai envie qu’on soit très performants sur ce sujet. Notamment pour qu’on ne dise pas que la gauche n’est pas efficace sur le sujet de la sécurité. La sécurité n’est pas un sujet qui doit être un marqueur politique. Vivre dans une ville dans laquelle on se sent bien appelle à des questions sur l’école, sur le soin et bien-sûr sur la sécurité.
Concernant la sécurité, il y a trois sujets.
Le premier est de revenir aux fondamentaux. Le rôle de l’État. J’ai eu une discussion avec le rapporteur du Sénat sur ce sujet et nous sommes en phase quant à l’importance de l’étendue du narcotrafic à l’échelle nationale, voire européenne et l’État doit jouer un rôle absolument majeur, via le judiciaire, la police nationale. Il n’y aura pas de solution sans cette implication des instances nationales. Je le dis et le pense clairement. Le syndicat de la police m’informe qu’il manque plus de 100 policiers nationaux à Grenoble. La cours de comptes étant totalement d’accord avec ce constat. Donc il est capital de mieux travailler avec l’état qui est un partenaire majeur et incontournable en matière de sécurité.
Le deuxième consiste à faire remonter le sujet au national. En tant que maire, il faut faire avec le périmètre de la ville et de la Métropole mais être ferme. Cela implique pleinement le maire en responsabilité. Il doit servir de courroie de transmission entre sa commune et l’état.
Enfin, le troisième point concerne la police municipale qui doit jouer un rôle notamment sur le volet de la prévention. Une caméra de surveillance ne remplacera jamais la présence d’un agent. L’amélioration de la sécurité passera aussi par tout un travail sur les inégalités avec un maillage associatif renforcé ».
La vacance des commerces est un sujet tout aussi sensible. Comment la ville peut-elle agir ?
L.R. « Sur la question de la vacance des commerces, nous vivons à Grenoble ce que vivent d’autres villes de mêmes importances sur le territoire national. Ces similitudes avec une tendance nationale ne doivent pas nous empêcher d’agir à l’échelon local et de trouver ensemble, avec les commerçants, avec le tissu associatif, avec les instances, des solutions pour être plus performant. Nous proposons à cet effet différentes mesures comme la gratuité des transports en commun le week-end ou encore le plafonnement des loyers commerciaux ».
Quel est votre perception de la relation entre Grenoble et la Métropole ?
L.R. « Je rencontre les maires des communes qui constituent la Métropole afin de recueillir les besoins, pour comprendre et ne pas regarder le prisme métropolitain avec un angle qui serait essentiellement Grenoblois. Dans de nombreux domaines comme le transport, le logement, la santé et bien d’autres, les notions de coopération, de dialogue, de concertation et finalement de démocratie seront selon moi au centre de la relation ville centre – Métropole. Une Métropole est naturellement plurielle. La somme des avis qui la compose ne doit pas forcément déboucher sur de l’opposition mais sur des décisions prises en communs, bien au-delà des chapelles politiques et des postures. Je pense que la Métropole est une très belle illustration de ce qu’est un collectif ».
« Je ne le vis pas comme quelque chose de compliqué mais plutôt comme une aventure incroyable, dans la diversité des gens que je rencontre, la proximité, l’enthousiasme. C’est très intime tout ça, très beau en définitive ». Laurence Ruffin
Quelles sont les émotions que vous procurent votre engagement politique ?
L.R. « Je ne le vis pas comme quelque chose de compliqué mais plutôt comme une aventure incroyable, dans la diversité des gens que je rencontre, la proximité, l’enthousiasme. C’est très intime tout ça, très beau en définitive ».
Les esprits tatillons qui aiment chipoter sur les vocables distinguant le chef de file de la tête de liste peuvent consentir à des congés bien mérités puisqu’Hervé Gerbi, tête de liste de Nous Grenoble, est désormais très officiellement investit tête de liste par la CNI d’Horizons, parti présidé par Édouard Philippe.
Fort de cet adoubement officiel, Hervé Gerbi dormira mieux ce soir, d'autres sans doute moins bien.
Entrepreneur, ancien président de la jeune chambre économique, ex-président de la French Tech, conseiller municipal de l’opposition et directement soutenu par Raphaël Glucksamnn, Romain Gentil, tête de liste de la coalition Grenoble Capitale Citoyenne se présente, à presque 40 ans, au siège de maire de Grenoble pour les élections municipales à venir. Passionnément Grenoblois et farouchement pro Européen, sa candidature concentre le double avantage de l’élévation de la vision et du rationalisme du concret. Une candidature qui devrait séduire nombre d’électeurs, au soir du premier tour d’une élection municipale complexifiée par la richesse de sa pluralité politique.
Ouverture ce soir du Bellini, une aventure culinaire qui s’inscrit dans la volonté de la famille Ducret-Chavant de démontrer qu’ouvrir des restaurants iconiques à Grenoble et dans l’agglomération est possible, laissant les fatalités pessimistes au rang de chimère et le bashing Grenoble aux oubliettes.
Une conférence de presse se tenait hier après-midi dans les locaux de La Belle Ambition. Au menu, la réponse négative de Pierre Édouard Cardinal à l’appel du 8 décembre d’Hervé Gerbi, proposant à La Belle Ambition de rejoindre Nous Grenoble, dans le cadre de son Socle de Responsabilité. Après avoir clairement refusé cette main tendue, Pierre Édouard Cardinal propose à Romain Gentil de le rejoindre, pour plus de clarté dans ce qui semble être le couloir de nage du centre gauche, sur fond de vote budgétaire et de soumission à la majorité sortante. L’occasion également de parler programme et projets avec des thématiques argumentées telles que la sécurité, l’attractivité-accessibilité du centre-ville et la santé.
Brève
Le Rouge et l'Orange.
Surprise pour certains, attendue pour d’autres, Jean-Paul Trovero, maire de Fontaine lors du mandat 2014-2020 se déclare candidat pour le mandat à venir. Une candidature que l’ancien maire souhaite « dégagée des étiquettes politiques » (ben voyons) et motivée « ni par nostalgie, ni par vengeance (ben voyons 2). Si pour cet homme politique né en 1951, l’aventure ne se place pas sous le signe d’une ambition personnelle, les observateurs les moins fins de la vie politique métropolitaine peuvent y observer un placement de produit, une plateforme de marque du Parti Communiste avec l’objectif de peser lors des prochaines élections métropolitaines de 2026.
Une candidature qui ne devrait pas faire vaciller la détermination ni la dotation testiculaire de Franck Longo, maire sortant et victorieux de la précédente édition 61% contre 39% pour l’élu communiste, désormais de retour en si bonne grâce.
Franck Longo, qui lançait sa campagne tambour battant aux premiers jours de novembre par le geste, devant 400 personnes et par le titre « Ensemble pour Fontaine », s’appuyant sur son dynamisme naturel et sur sa détermination à prendre à bras le corps les problèmes de sécurité liés au narcotrafic ou encore de propreté en renforçant sans relâche les services publics de sa commune.
La tête de liste de Nous Grenoble, donnait lundi une conférence de presse afin de marquer son opposition à la vision politique de Laurence Ruffin mais également pour lancer un appel clair à La Belle Ambition afin qu’ils joignent leurs forces dans le cadre d’un Socle de Responsabilité, version 2.0 de son Contrat de Rassemblement.
Jeudi 27 novembre, Hervé Gerbi faisait salle comble à l’auditorium de la maison de la montagne pour son premier meeting, devant un public venu écouter les premières mesures de son programme. Mais au-delà du volet programmatique, la tête de liste de Nous Grenoble venait proposer aux 250 personnes présentes, avec son Contrat de Rassemblement, une méthode ou la modération est une forme d’énergie nouvelle qui écrit un récit politique innovant, porté par le souffle, soutenu par la force.
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Le CNAC, centre national d’art contemporain, installé depuis 1986 sur l’ancien site industriel Bouchayer-Viallet rencontre quelques turbulences sociales. Une situation à prendre avec les pondérations d’usage dans un contexte économique délicat, en proie aux baisses des subventions. L’occasion de rappeler également l’importance d’un tel équipement sur notre territoire.
Vendredi dernier, des militants du collectif Réconcilier Grenoble étaient présents, en marge de la rencontre Grenoble-Biarritz, aux abords du Stade des alpes, afin de procéder à une opération de tractage en lien avec leur engagement sur la thématique de l’insécurité à Grenoble, thème prioritaire de la campagne d’Alain Carignon.
L’occasion de rencontres et d’échanges sur ce sujet avec la population dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Brève
CLOUAIR'HOVOT
Dans la séquence où les membres LFI de la majorité municipale de Grenoble tentent de tordre le bras d’Éric Piolle quant à leur souhait que la ville de Grenoble rompe le jumelage avec Réhovot, peu, finalement, sont ceux qui s’expriment sur ce sujet pourtant central qu’est le soutien d’une ville confortablement installée dans la paix vis-à-vis d’une ville demeurant sous la contrainte extrême d’une guerre.
Car en l’espèce, il est impératif de ne pas se tromper. Cette voie de la rupture, impliquant le déshonneur, là ou déjà se trouve les souffrances de la guerre, n’est pas celle de Grenoble. Pas celle non plus de l’ensemble des élus Grenoblois. Pas même celle d’Éric Piolle qui tenta de réactiver ce jumelage au soir de l’année 2023. Cette voiE prise n’est que la voiX hurlée de quelques-uns et de quelques-unes, galvanisés sans doute par l’arrivée concomitante du vitupérant Allan Brunon, demi-chef de file LFI, parachuté, quant à lui, non pas sur une plage normande mais sur une terre plus paisible, n’en déplaise à certains.
De ce bras tordu en vue d’un bras de fer, ou LFi tentera d’opposer son fiel résolument antisémite au miel humaniste et plus comestible d’EELV, sur le ring des élections municipales, chacun sait que tous les coups seront permis, même la prise en otage des contextes internationaux.
Peu se sont donc exprimés parmi ceux qui peuplent les travées du conseil municipal mais parmi ceux qui ont eu le courage de se prêter à l’exercice, Pascal Clouaire, élu de l’opposition municipale et vice-président de Grenoble Alpes Métropole relevait
« L’erreur politique et la faute morale (sic) qui reviennent à assimiler la population d’une ville aux décisions d’un gouvernement ».
Dans son intervention, confiée au Dauphiné libéré, Pascal Clouaire n’élude pas la prégnance de la dérive identitaire du pouvoir en place mais fustige les amalgames, qui ne sont pas propriété du champ lexical des camps adverses.
A cette heure de l’histoire ou il n’est pas inimaginable d’attendre l’arrivée en frêle esquif d’une Rima Hassan et ses sachets de fraises Tagada, accostant sur les berges de l’Isère, remercions monsieur Clouaire qui prouvait là que l’objectivité pouvait ne pas s’exonérer du courage.
Ce vendredi 28 novembre, Sébastien Martin, ministre de l’Industrie, tenait une conférence de presse sur le site de Vencorex, entouré de celles et ceux qui ont accompagné le projet de manière concrète afin d’annoncer la bonne nouvelle du dépôt du dossier EXALIA, projet porté par Olivier Six, PDG de CIC ORIO, visant à relancer la production de sel et de chlore sur le site de Pont-De-Claix dès l’horizon 2027.
Tête de liste de La Belle Ambition, dernière formation en date à s’être déclarée aux destinées de Grenoble pour les élections municipales à venir, Pierre-Édouard Cardinal prend le gouvernail d’une équipe plurielle, résolument sociale-démocrate et sans étiquette officiellement affichée.
L’occasion pour P.E.C. de dévoiler les trois premiers axes de son programme pour une ville plus propre, plus sécure et à la pression fiscale allégée.
Arnaud Meunier, reconduit fin 2024 à la direction de la MC2 est porteur, avec Synergies 2.0, d’un projet particulièrement en lien avec les valeurs citoyennes et du service public, articulé autour de trois piliers : l’inclusion, la jeunesse et l’innovation.
Arnaud Meunier et Aurélie Ferro, directrice des relations extérieures de la MC2 évoquent aujourd'hui une autre forme de synergie, celle du mécénat entre des entreprises et la MC2 ou comment le monde économique peut promouvoir son image en participant à la création et à la diffusion d’œuvres culturelles essentielles à la vie citoyenne.
Le député européen et co-président de place Publique devint Isérois vendredi afin de marquer son soutien au projet EXALIA, propre à revitaliser une partie du site Vencorex et pour soutenir la candidature de Romain Gentil, candidat Grenoble Capitale Citoyenne-Place Publique aux prochaines élections municipales à Grenoble. L’occasion de parler de liens. Entre l’Europe et la France, entre l’Europe et nos territoires, mais aussi de la joie que l’exercice de la politique procure quand elle permet de défendre des idées plus grandes que soi.
Après l’inauguration réussie de son local de campagne, nommé le Porte-Voix, le 12 novembre, Romain Gentil, tête de liste Grenoble Capitale Citoyenne et chef de file Place Publique, accueillait Raphaël Glucksmann, eurodéputé et co-président de Place Publique pour un vendredi marathon entre visite de la plateforme chimique de Pont-De-Claix et un meeting au Pathé Chavant.
Après les hésitations d’usage, l’échiquier politique grenoblois prenait progressivement forme quand cette semaine, alors que la météo imposait une douceur à peine automnale, les choses s’accéléraient subitement avec une actualité de fin de semaine dominée par l’alliance EELV-PS au travers de leurs deux incarnations, Laurence Ruffin et Amandine Germain ainsi que la présentation de la liste La Belle Ambition, dévoilée par Pierre-Édouard Cardinal… entre autres…
Brève
AUTAIN EN EMPORTE LE VENT
Il y va souvent de l’aveuglement comme de l’humeur à commenter toute actualité dans laquelle Israël est impliquée. Une humeur qui pousse certains et certaines à trancher de manière manichéenne et donc sans discernement quand il faut analyser l’actualité internationale.
De cette façon, Clémentine Autain, députée Eco-S et ex LFI s’est empourprée hier au micro de Jean-Jacques Bourdin quant à décrire le conflit opposant Israël à l’Iran.
Selon elle : « La guerre est illégale », « La menace nucléaire iranienne doit se régler par la voie diplomatique », « les bombes n’amènent jamais la démocratie » et « Israël est une menace pour le monde »
A tenter de lui répondre, il se trouve que les guerres, par principe, ne semblent pas s’accommoder des cadres légaux, si tant est qu’ils existent en cette matière. Il y a peine à croire que Vladimir Poutine ait consulté son avocat avant d’attaquer l’Ukraine. De même pour le Hamas à l’aube du 7 octobre.
Plus loin, l’ambition de régler diplomatiquement la menace nucléaire iranienne relève d’un angélisme confondant quand on imagine la souplesse d’esprit d’Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran.
Au surplus et même si cela n’est pas convenable, les bombes amènent où rétablissent parfois la démocratie comme ce fût le cas en juin 1944 et à bien d’autres occasions.
Avec toutefois une réserve allant dans le sens du propos de madame Autain : Les printemps arabes et les chutes de dictateurs comme Saddam Hussein en Irak, Mouammar Kadhafi en Lybie ou plus récemment Bachar el Assad en Syrie n’ont pas permis à la démocratie de s’installer jusqu’à parfois voir apparaitre des régimes plus totalitaires encore. Et dans cette partie du monde, il est utile de rappeler que l’Iran a fait le chemin inverse, laissant la révolution islamique de 1979 installer la nuit là où la lumière tentait de perser.
Enfin, à savoir si l’Israël de Netanyahou est une menace pour le monde, il est possible que cette gouvernance le soit en effet, mais contre un monde où règne l’obscurantisme le plus total et les repressions les plus sanglantes auprès de peuples qui aspirent surement, comme tous les peuples, à la liberté la plus élémentaire : celle de vivre.
Alors il est peut-être de temps de se jucher sur un rocher moins regardant sur la méthode que sur le résultat et de se satisfaire, certes au prix d’un cynisme contextuel, que d’autres nations que la nôtre, fasse le ménage à une place que nous ne souhaitons pas prendre.
Celle des guerres à mener, nécessaires parfois, au mépris de notre humanisme confortable, celui du « Tout sauf la guerre », d’Édouard Herriot quand Winston Churchill clamait plus tard :
« Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ».
Au reste, il n’est parfois pas suffisant et finalement jamais honnête, de croire ou de faire croire, à chaque occasion d’un micro tendu, que les choses complexes sont simples.
Alain Carignon, farouche opposant à la majorité sortante, évoque les axes principaux de son programme, teinté de rigueur budgétaire, de sécurité et de finalement, de son rapport viscéral avec Grenoble.
Si dès le mois d’aout, le mouvement conduit par Hervé Gerbi occupait une place très régulière, tant dans les rues de Grenoble que dans les médias locaux, avec notamment les ralliements multiples induits par son Contrat de Rassemblement, un rassemblement des forces du centre, la campagne du candidat Horizons marque une accélération significative depuis la toute fin du mois d’octobre avec une conférence de presse ou il dévoile affiche, logo, intitulé de campagne, premières mesures et l'intervention majeure de l'intelligence artificielle dans sa campagne.
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A la tête des caves Micand, institution Grenobloise ouverte en 1897 et trésorière de l’association Labelville, Clara Begot livre ses impressions sur le commerce, les mobilités, la prise en compte des évolutions des comportements des clientèles et clame surtout son amour inconditionnel pour le centre-ville de Grenoble.
Au gouvernail de Grenoble Capitale Citoyenne, Romain Gentil, accueillait la presse, hier, vendredi 7 novembre, dans ses futurs locaux de campagne, situés rue Alsace-Lorraine afin de présenter les 10 premières mesures de son programme.
Brève
CHAMROUSSIX: Village gaulois.
C’est dans une salle polyvalente comble de 35 personnes que madame la maire, Brigitte de Bernis, tentait une nouvelle fois de convaincre sa population de choisir, dans un vote sans valeur juridique, de la destination administrative de la station de Chamrousse. Avec pour questions shakespeariennes : « Rester dans le Grésivaudan, y rester mais sans rejoindre les autres stations intégrées où encore quitter le Grésivaudan pour rejoindre la Métropole grenobloise ».
Et pour réponses, plus proche d’Uderzo et Goscinny que des auteurs classiques :
« Oui ; éventuellement ; au pire ; non ».
Devant une assemblée médusée, sans barde ni druide, sans adjoints, ni élus de sa majorité, la maire de Chamrousse, poursuivait ses saillies contre le Grésivaudan d’Henri Baile et ses appels du pied vers la Métropole grenobloise de Christophe Ferrari qui pourtant a déjà en creux répondu et par voie de presse, face à l’insistance de l’édile d’altitude.
Une métropole représentée ce soir là par Eric Rossetti, vice-président de la métropole, en charge des communes et certainement attentif de la justesse du débat, au moins quand celui-ci concerne la place André Malraux.
De cette assemblée, notons quelques pépites, toutes provenant de l’article de notre consœur du Dauphiné Libéré telles que « nous sommes la station des JO de 68, nous sommes Killy », remarque qui ne manquera pas d’interpeller les plus jeunes d’entre-nous et surtout la saillie la plus surprenante de Brigitte de Bernis à l’encontre du Grésivaudan ou il est question du refus de l’intercommunalité de financer un transport par câble entre Chamrousse et…. Grenoble.
Devant tant de bon sens, Philippe Cordon, ancien maire de la commune et possiblement candidat à la prochaine mandature mettait l’accent sur le soutien indéfectible du Grésivaudan alors qu’il présidait au destin de Chamrousse.
Devant ce florilège de maladresses gauloises, ne nous étonnons pas si Brigitte de Bernis, encore maire de Chamrousse, n’affiche pas toujours « Bonemine ».
Maire de Corenc depuis 2013, Jean-Damien Mermillod-Blondin briguera un troisième mandat pour les élections municipales de 2026. Maire soucieux du dynamisme de sa commune, Jean Damien Mermillod-Blondin et ses équipes n’ont cessé de revitaliser et de rénover Corenc avec un bilan ou refleurissent commerces de proximité, bars et restaurants, musée et parcours touristiques sans pour autant avoir augmenté les impôts de la commune, stabilisés depuis 8 ans. Preuve étant donc faite que l’ambition et la sobriété peuvent, elles aussi, vivre ensemble.
Fin septembre, plus de 250 personnes étaient présentes pour le lancement officiel de la campagne des municipales 2026 du collectif de Joëlle Hours. Une campagne placée sous les signes de l’écoute et de la proximité et que cette agrégée d’économie politique et ses équipes mènent tambours battants depuis de longs mois déjà avec une présence quotidienne auprès des Meylanais et des Meylanaises.
Pour Le Fil, Joëlle Hours, candidate à la mairie de Meylan, dit tout de ses engagements d’aujourd’hui comme de demain, avec l’énergie et la simplicité qui sont ses marques de fabrique.
Présidant aux destinées de Voiron depuis 2014, Julien Polat se déclare candidat pour un troisième mandat municipal en 2026. Maire bâtisseur et protecteur, Julien Polat dit tout ici de son engagement pour le Département de l’Isère, où il exerce la fonction de vice-président en charge des finances comme pour Voiron, commune qu’il administre avec la fierté de ceux qui agissent et l’amour de ceux qui ressentent. Une fierté encore accrue par la désignation de Voiron comme ville-étape du Tour de France pour la 113° édition de l’épreuve, en 2026.
Au risque de la répétition, tant redoutée par toutes celles et ceux qui rédigent, le mot
« Engagement » reviendra ici régulièrement. Mais comment mieux décrire le parcours de Sandrine Chaix, sinon en utilisant ce vocable à volonté. Un parcours qui prend aujourd’hui un chemin supplémentaire, un engagement de plus ; Sandrine Chaix, à la tête de son collectif « Meylan au cœur, l’avenir en tête » se présentant aux prochaines élections municipales pour Meylan, en 2026.
Avec l'ouverture de la brasserie Chavant du parc de La Croix de Monfleury de Corenc, en juin et
quelques mois seulement avant l'ouverture, en plein centre de Grenoble, de son prochain restaurant, le Bellini, Charles Henri Ducret-Chavant poursuit le récit familial de la constellation Ducret-Chavant, une aventure qui débuta à Bresson, en 1852.
C’est sous un soleil automnal que se tenait ce mardi 7 octobre l’ouverture de la première saison de chauffe d’un réseau alimenté à 85% par des énergies renouvelables de la commune de Meylan. L’occasion pour la Métropole d’affirmer sa volonté de produire une chaleur renouvelable plus écologique et de marquer une étape supplémentaire dans la transition énergétique du territoire.
L’occasion également pour Christophe Ferrari d’affuter ses gaules et de sortir les flingues de concours.
A la tête du collectif Les Allevardins, Justin Jay-Allemand, professionnel de l’accompagnement des élus et citoyen très impliqué dans sa commune se déclare candidat pour les prochaines élections municipales de 2026 à Allevard.
Un mandat, que Justin Jay-Allemand, qui se revendique « social-républicain » entend, s’il est élu, exercer pleinement.
Brève
PSG ... Parti Sans Germain
Olivier Faure remportait jeudi sa réélection à la tête du Parti Socialiste. Une bien courte victoire que les esprits chagrins n’ont pas manqué de commenter mais une victoire quand-même, à porter au crédit d’une volonté de la permanence des choses, à si peu de temps d’une grande séquence électorale comprenant municipales, présidentielle et législatives.
Mais la France n’est pas Grenoble et ici, les deux tiers des votes sont allés au camp adverse.
Amandine Germain, cheffe de file des socialistes à Grenoble, soutenait, dans un communiqué diffusé sur son compte Facebook jeudi matin, la candidature d’Olivier Faure.
Munie de nobles arguments, celle qui est sensée conduire le PS aux destinées d’une liste à ce jour tapie dans les couloirs de l’hôtel de Ville grenoblois, soulignait à raison l’engagement de celui qui a su redresser le PS depuis 2018 en retissant la confiance avec sa base mais avec plus de déraison la lutte antilibérale prônée par celui-ci à des fins légitimement électorales ou l’anti trumpisme flirtait avec feu le NFP, lui-même héritier de feu (2) NUPES, avec pour dessein le maintien des parlementaires dans l’hémicycle lors des séquences législatives de 2024.
Mais à Grenoble, la pioche est mauvaise et la gifle monumentale. Car si torpillage et désillusion ne sont certainement pas ses travaux du jour, la cheffe de file socialiste, bien que fraichement élue par ses pairs depuis avril dernier, se trouve minoritaire dans sa propre formation politique à la hauteur d’un 70% à porter à son passif.
Au-delà des calculs savants qui pointent au sortir des urnes internes des partis, il n’est pas vain d’imaginer que les électeurs socialistes éprouveront probablement nombre de difficultés à séparer le bon grain de l’ivraie, quand viendra le moment de se rendre aux urnes, et de porter un bulletin dans les isoloirs de nos écoles et nos gymnases républicains et il y aura matière à parier que ces maladresses profiteront à tous, sauf aux héritiers de Solférino.
Se retrouvant totalement dans le logiciel d’Hervé Gerbi, constitué d’une ligne politique bornée par le progressisme de Michel Rocard et le gaullisme social d’Édouard Philippe, Jean-Charles Colas-Roy, ancien député Renaissance, rejoint l’énergie du Contrat de Rassemblement proposé par Hervé Gerbi, tête de liste Horizons et fondateur du Contrat de Rassemblement.
Avec son ralliement, annoncé lors d’une conférence de presse au cœur de Grenoble, Jean-Charles Colas-Roy, illustrant l’aile gauche de Renaissance, vient étoffer cette liste d’ouverture et rejoindre les personnalités déjà engagées auprès de ce bloc central que sont Hakima Nécib, Loïck Roche ou encore Nassim Akrour.
Nul doute que le ralliement de Jean-Charles Colas-Roy va rebattre les cartes et accélérer un champ des possibles auprès d’autres personnalités politiques qui se situent encore en dehors des couloirs de nage.
Eric Piolle ne se représentant pas, la prise du château Jean Pain s’ouvre à tous les vents, transformant l’hôtel de ville en un vaste centre commercial ou toutes les formations politiques sentent qu’elles peuvent y tenir boutiques et à chacun des candidats, à raison, d’y croire.
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Après une année blanche liée à une épidémie ovine, la Descente des alpages revient fouler le pavé grenoblois pour sa 15° édition.
Christel-Jacques Moiroud, co-fondateur avec Bernard Mure-Ravaud de cet événement prestigieux tout autant que traditionnel, nous présente le programme de ce temps fort grenoblois qui sait si bien faire le lien entre tradition et modernité, pour la joie de toutes et tous, en replaçant les valeurs alpines au cœur de la ville.
Emmanuel Macron a concrétisé sa promesse de reconnaitre un État palestinien, depuis New York, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Jugeant ainsi que cette reconnaissance est la seule manière d’en finir avec ce conflit tout en constatant que la solution militaire est inefficace à démanteler le Hamas.
Brève
PETITS MEURTRES ENTRE AMIS
Après une longue période de silence, La France insoumise sort du mutisme avec deux communiqués de presse, espacés d’à peine une heure, hier, lundi 2 juin.
Le premier : une grenade lâchée par les élus LFI de la majorité municipale de Grenoble dans le pantalon d’Éric Piolle, le sommant de renoncer au jumelage Grenoble-Rehovot, en butée avec la ligne politique de LFI, officiellement pro Hamas.
A constater, sinon à croire, que Grenoble En Commun, groupe unique de la majorité municipale, serait désormais plus pluriel qu’à son origine.
Le second communiqué, annonçant les noms des deux chefs de file LFI, aux manettes de la mise en eau de la campagne électorale de 2026 avec pour nominés, Élisa Martin, que son mandat de députée oblige vis-à-vis du bureau national et dont il se dit qu’elle aurait aimé s’occuper à des occupations moins exposées et Allan Brunon, présenté comme militant, doté de la double nationalité Lyonnaise-Nord-Iséroise, spécialiste de l’antifascisme dans les instances nationales des Insoumis et pour lequel on me dit à l’oreillette qu'il foulerait le sol grenoblois afin d’y faire grand ménage.
Au programme : « Veiller à l’élaboration d’un programme de rupture à l’échelle de la commune » et « entamer des discussions visant à aboutir à des accords avec d’autres organisations politiques »
Autant dire flinguer l’existant, négocier avec ce qui restera des Verts, orienter la tourelle du tank vers le PS et aspirer ce qu’il sera possible d’aspirer.
Le PS, dont la cheffe de file n’écrit pas aux grenoblois mais leur demande de lui écrire afin de savoir avec précision ce qui va constituer son programme. Stratégie originale et dont on peut souhaiter qu’elle ne soit pas entravée par une grève des services postaux.
Pour l’heure, il est imaginable qu’Amandine Germain s’occupe à installer des matelas dans sa cave et d’y loger quelques conserves de légumes en attendant ainsi que cessent les bombardements en surface du boulevard Jean Pain.
Allan Brunon conduira la liste autonome des Insoumis pour les municipales grenobloises 2026. Une liste assurément insoumise et citoyenne et qui ne manquera pas de pimenter une campagne haute en couleur doté d’un plateau particulièrement relevé.
Aux premières heures de ce soir et de cette fin d’été, Alain Carignon et son collectif Réconcilier Grenoble ont tenu le pari du jour: Remplir la rue comme on fait le plein d’une salle lors d’un meeting de campagne avec à la clé, un succès incontestable.
Maire de Saint Martin le Vinoux, président du SMMAG, vice-président en charge des mobilités pour la métropole de Grenoble, membre du Conseil d’Orientation des Infrastructures, co-président de la commission transport auprès de l’Association des Maires de France (AMF), Sylvain Laval nous dit tout d’un engagement de chaque jour au service des autres et de son territoire.
Après l’arrivée de Loïck Roche et d’Hakima Nécib, Hervé Gerbi étoffe son projet municipal et son Contrat de Rassemblement pour les élections de 2026 avec le ralliement de Nassim Akrour, footballeur grenoblois aux qualités humaines toutes aussi étourdissantes que son palmarès sportif.
A Grenoble, les formations politiques en lices pour les prochaines élections municipales sortent du bois sur la pointe des pieds pour certains, à plus grand fracas pour d’autres.
Quand certains fustigent l’insécurité de nos rues, observons que les coursives des formations politiques apportent encore moins de sécurité à leurs occupants. Une rentrée un peu meurtrière ou il faut déjà tenir comptabilité des blessés au champ d’honneur.
De son propre aveu, Allan BRUNON aime bousculer et chahuter le panorama politique. Le co chef de file et probablement tête de liste LFI pour les municipales 2026 à Grenoble s’est prêté au jeu d’un entretien ou il dévoile sa trajectoire tout autant que son ambition et permet à tous, de ceux qui le rejoignent comme à ceux qui le combattent, d’un peu mieux le connaitre.
Brève
Human nature
La décennie des transitions est peut-être déjà derrière nous, laissant place à ce résultat sociologique qu'est une décroissance plus désirée que subie.
"L'esprit du temps" évoqué tant par Max Weber que par Edgar Morin devrait nous amener à mieux observer nos comportements alimentaires.
Samedi, dans le cadre de la Biennale des villes en transition, Paul Watson, illustre activiste écologiste et animaliste, Lamya Essemlali, membre de Sea Shepherd France et Dominique Compare, d'AVF planchaient sur la thématique "Et si notre assiette pouvait changer le monde et sauver les océans".
Alors que nous avons le privilège de participer à cette ère ou les préoccupations écologiques et donc éthiques s'emparent de nombreux sujets comme l'habitat ou les mobilités, il découle à l'évidence que l'alimentation doit faire partie des enjeux majeurs liés aux destins de nos contemporains, humains et animaux, pour des motifs écologiques, sanitaires et avant tout éthiques.
L’agitateur Insoumis et demi chef de file des Insoumis pour les municipales de 2026 exprime son courroux dans la presse, avec sa véhémence coutumière, flinguant à tout va, ici le bilan de la municipalité sortante, ailleurs le Parti Socialiste, qu’il aime tant à calibrer comme quantité négligeable.
« Ce que nous cherchons à faire, c’est casser les ghettos, surtout les ghettos des riches ».
Avec cette phrase, le maire de Grenoble a signé là une nouvelle punch line dont il a le secret : Clivante, épidermique, suscitant colère et sidération.
Sa déclaration sera sans doute le tube de l’été 2025. Dans la lignée de son précédent album : « Burkini », écoulé à l’époque à des milliers d’exemplaires de Grenoble aux plateaux des chaines d’infos nationales, plaçant Eric Piolle à égalité avec Didier Barbelivien en leurs qualités de paroliers à succès.
Chacun ou presque ayant depuis à cœur de s’indigner avec la plus grande des virulences, ne percevant pas le piège tendu, s’engouffrant dans le piège tendu volontairement par l’édile.
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En 2025 et après six années d’existence, les Ambassadeurs des Alpes rassemblent près de 150 entreprises, instances, collectivités, acteurs publics et privés qui œuvrent autour de Christian Laval et de son équipe en participant au rayonnement de notre territoire alpin en général et grenoblois en particulier dans cette volonté d’unir et de réunir tout ce que notre périmètre compte de forces vives.
Christian Laval, Président des Ambassadeurs des Alpes et de CL Core revient sur cette aventure extraordinaire.
Brève
L'ADES...cente aux enfers
Alors que Mediapart s'empare du tourment judiciaire impliquant les plus hauts responsables de la ville de Grenoble, l'ADES, mouvement bien connu de la sphère politique métropolitaine, semble frappée de la plus sombre cécité et de la plus profonde surdité quand il s'agit de commenter une affaire embarrassant son camp.
Si Raymond Avrillier et Vincent Comparat s'étaient fendus d'un bref communiqué en juin 2024 évoquant alors "une mise en retrait nécessaire des personnalités impliquées", ils font montre depuis de la plus grande discrétion quant à commenter l'actualité.
La justesse toute autant que la justice de ces pourfendeurs à la vertu immaculée ne devraient pourtant pas souffrir de la moindre variabilité en terme de géométrie judiciaire.
Sebastien Mittelberger
A l’issue de la 17°étape du Tour de France séparant Bollène de Valence, trois équipes ont séjourné au Domaine de Charmeil en vue de l’étape du lendemain, partant de Vif et amenant le peloton du Tour à Courchevel.
C’est en toute fin d’après-midi que nous apprenions, par un communiqué de presse qu’Hervé Gerbi est désormais officiellement désigné chef de file pour le parti Horizons, à Grenoble, en vue des prochaines élections municipales. Une information qui ne manquera pas d’agiter la sphère politique.
Conseillère départementale du canton Grenoble 4 depuis 2011, présidente au département du groupe Union de la gauche écologiste et solidaire (UGES), membre des instances fédérales et cheffe de file du Parti Socialiste pour les prochaines élections municipales à Grenoble, Amandine Germain nous éclaire sur son parcours de femme engagée.
Après huit années en politique, Émilie Chalas, conseillère municipale de l’opposition, conseillère métropolitaine et ancienne députée est toujours présente au centre de l’échiquier politique grenoblois, avec le recul, la distance et la hauteur que lui confère son expérience des joutes, des combats, tant sur le plan local que national.
A la tête de son collectif Demain Grenoble, HaKIMA NÉCIB intègre le panorama politique grenoblois avec en ligne de mire les élections municipales 2026 avec la volonté de participer au retour d’une gauche modérée et progressiste aux destinées de la ville de Grenoble.
Samedi 5 juillet, Hervé Gerbi, candidat aux élections municipales 2026 à Grenoble dévoilait aux grenoblois et aux grenobloises deux nouveaux opus de sa campagne au travers d'une vidéo résolument positive et d'une affiche totalement innovante.
Brève
Mercato à Chamrousse
La mairie de Chamrousse consulte.
Une consultation sous la forme de 3 questions.
Rester dans la Grésivaudan?
Migrer vers la Métro?
Devenir autonome?
Au delà de toute forme de réalité juridique et d'un fantasme insulaire jusque là réservé aux polyphonies corses, madame De Bernis, économe sur l'emploi du bon sens, semble avoir égaré sa boussole comme son agenda, cette consultation intervenant à un an de l'échéance municipale.
Ainsi, madame la maire a surement dû créer de la sidération auprès d'Henri Baile, alors que le Grésivaudan règle des factures au premier Euro comme de la surprise chez Christophe Ferrari, qui indique avec courtoisie qu'il n'est en la matière, demandeur de rien et, en creux, trouve le territoire métropolitain au bon périmètre.
Madame De Bernis propose donc un sujet qui au-delà de n'intéresser personne, permettrait de se fâcher avec tout le monde.
Sylvain LAVAL, président du SMMAG était visiblement heureux de présenter, lors de la conférence de ce jeudi 3 juillet, les réalisations d’une politique des mobilités qui participe significativement au bien-être des habitants de l’aire grenobloise.
Une conférence de presse majeure puisqu’y participaient également Christophe Ferrari, Président de Grenoble Alpes Métropole, Henri Baile, Président de la Communauté de communes du Grésivaudan et Bruno Cattin, Président de de la Communauté d’agglomération du Pays Voironnais.
Députée de la première circonscription de l'Isère depuis janvier dernier, Camille Galliard-Minier (EPR) dresse un premier état des lieux de son action, tant sur les bancs de l'Assemblée nationale que sur sa circonscription.
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Lundi 23 juin, un binôme de bâtonniers a été élu aux destinées du barreau de Grenoble. Il s'agit de maître Sandrine Fiat et de maître David Roguet.
Ils succèdent ainsi à maître Michèle Girot-Marc et prendront leurs fonctions au premier janvier 2026.
Maximin Ytournel, membre du conseil national et responsable des jeunes LR en Isère partage sa vision du monde, de l’Europe, de la France et enfin de Grenoble dans une interview sans langue de bois.
Brève
Humeur Mossad
Annabelle Bretton et Emmanuel Carroz, tous deux adjoints au maire de Grenoble, se sont vus refusés leurs visas pour se rendre en Israel dans le cadre d'un voyage initié par le consulat général de France à Jérusalem et regroupant une cinquantaine de collectivités.
Objectif de ce déplacement: Fêter les 30 ans de la coopération franco-palestienne.
Sans remettre en question la sincérité de nos deux élus grenoblois, il peut se concevoir que les autorités israéliennes se montrent tatillonnes à délivrer des visas à une collectivité qui n'hésitait pas à participer à des manifestations pro palestiniennes ou des banderoles arboraient le slogan:
ISRAEL TUE
Alors que la question du devenir du jumelage entre Grenoble et Rehovot clôturait le conseil municipal du 23 juin, rien ne sortait vraiment de cette séquence, où un jumelage vide et débranché ne sera finalement pas rompu.
Il y a des guerres plus locales et bien moins meurtrières que celles qui balafrent le monde.
Une typologie de guerre bien connue depuis la nuit des temps. Celle des inventaires et des successions, celles des frères ennemis et des enfants illégitimes, celles-là même où il est plus question de Shakespeare que de maréchaux d’empire.
Le conflit qui oppose depuis quelques jours Israël et l’Iran résulte d’un billard à plusieurs bandes dont le tapis est composé de nations du proche et du moyen orient.
Et peut être de bien plus encore.
Ce 14 juin 2025, dans le cadre de l'événement "Le féminisme fait le printemps... En grand", c’est un peu plus de 5000 personnes qui ont foulé l’auditorium et tous les espaces intérieurs et extérieurs que la MC2 propose pour une journée de conférences, d’ateliers, de tables rondes, de rencontres et d’échanges.
Fort d’une expérience de 18 années à Lille, Art Up a installé sa foire d’art contemporain à Grenoble, du 22 au 25 mai, pour la deuxième année consécutive. Le FiL propose de regarder dans le rétroviseur d’un événement, produit ici par Alpexpo, dont le bilan place tous les voyants au vert et ou Alpexpo positionne encore une fois son parc événementiel comme un acteur majeur du territoire et dont les réalisations rayonnent bien au-delà de Grenoble.
C’est par une vidéo d’un peu moins de 5 minutes qu’Alain Carignon, ancien maire de Grenoble (1983-1995) et deux fois ministre, (1986-1988, 1993-1994), nous fait part de son intention de briguer la ville de Grenoble, plus de trente années après sa deuxième investiture.
Les élections municipales s'organisent jour après jour. Dernier opus, le passage éclair dans les parages de Raphaël Glucksmann, qui marque les esprits et éclaircit les couloirs de nages.
Brève
Le flingue et la tempe
En devenant porte-parole des Ecologistes samedi, lors de la convention d'investiture du Congrès EELV 2025, devant Guillaume Hedouin, candidat pourtant publiquement soutenu par Marine Tondelier, Eric Piolle montre, lors de ce scrutin interne, qu'il jouit d'une image intacte et une forte notoriété auprès de la base EELV.
Cette victoire est aussi la démonstration que Marine Tondelier, bien que largement réélue, ne pourra jouer solo et qu'il faudra encore et toujours compter sur Eric Piolle pour varier les plaisirs.
Le 23 mai dernier se tenait au Phoenix de Meylan le deuxième Opus de 8 IS BACK, événement consacré à celles et ceux qui ont fait la nuit grenobloise durant les deux décennies allant de 1980 à 2000.
Patrice Ganansia, fondateur et maître de cérémonie de cet événement se penche sur ce que le projet est devenu, de sa genèse à son actualité.
Interrogé ce soir au sujet du communiqué émis par les membres LFI de la majorité municipale de Grenoble, sommant Éric Piolle, maire de Grenoble, de rompre le jumelage entre Grenoble et Rehovot pour des raisons politiques et idéologiques, Éric Hattab, président du CRIF Grenoble-Dauphiné s’est exprimé sur Le FiL, afin d’exposer son point de vue sur cette funeste injonction.
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Les élus LFI de la majorité municipale de Grenoble indiquent par voie de presse leur intention de sommer Eric Piolle de rompre le jumelage entre Grenoble et Réhovot. Une injonction qui peut faire exploser Grenoble En Commun et faire émerger une rupture définitive entre les élus LFI et le reste de ce qui compose la planète Piolle.
Pascal Clouaire, vice-président pour Grenoble Alpes Métropole, en charge de la culture, se livre sur les questions qui impliquent le périmètre culturel métropolitain, pour ce qui est et ce qui vient et dessine ainsi ce que sera la place de la culture au sein de la métropole avec la profondeur de pensée nécessaire à ceux qui poursuivent et finissent par rattraper l’esprit du temps.
Brève
Eureka
Aurélie Trouvé, députée de Seine Saint Denis et présidente de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale demande une commission d'enquête parlementaire dans le dossier Vencorex afin d'interroger le gouvernement sur leur implication réelle face aux enjeux que représenteraient la fermeture du site de pont-de-Claix. Nul doute que Marc Ferracci, ministre de l'industrie devrait y passer un moment modérément festif.
Après la fusion de Face et de Camp de Base Citoyen en mars dernier, collectifs pilotés par Romain Gentil et Pascal Clouaire, Grenoble Capitale Citoyenne, résultat de cette fusion, vient d'être rejoint par Equinoxe, jeune parti politique basé sur une écologie 2.0, inspiré par les travaux de jean-Marc Jancovici et qui avait
tant fait parler de lui lors de la législative partielle de janvier 2025 (1°ère Circo Isère) avec près de 8% des suffrages.
Franck Longo, maire de Fontaine, Catherine Seguin Préfète de l’Isère et Jérome Chappa, directeur Interdépartemental de la Sureté Publique se mobilisent pour une opération inédite dans la commune de Fontaine afin de faire reculer la fatalité de l’insécurité liée au narcotrafic.
Au constat qui lui appartient que grenoble va plus mal qu'avant, Clément Chappet, à la tête du collectif "Réconcilier Grenoble", présentait lundi soir, lors d'une conférence de presse tenue au centre-ville, 30 personalités engageant compétences et expériences et qui, d'une seule voix, appellent Alain Carignon à sa candidature en vue des prochaines élections municipales de 2026.
Après les portraits de Jimmy May et de Denis Dousset, celui de Vincent Duvillard vient compléter la découverte du trio constituant la gouvernance du Domaine de Charmeil.
Avec ce breton d’origine, venu il y a une vingtaine années entre nos montagnes après une première carrière d’agent immobilier en Bretagne pour poursuivre son activité de maitre d’œuvre dans le domaine de l’immobilier en général et de la maison individuelle en particulier, tout est toujours une histoire de rencontres.
Eric Piolle vient de remporter, avec 300 voix d’écart, le match qui l’opposait à Guillaume Hédouin au poste prestigieux de porte-parole d’EELV.
Brève
Allo?... ? L'UE?
A l'heure ou l'Europe souhaite être à la table des négociations quant au destin de l'Ukraine et s'interroge sur une stratégie de souveraineté en terme de défense, il aurait été souhaitable que cette même UE décroche son téléphone pour participer au sauvetage de notre plateforme chimique.
Quand l'UE retrouvera-t-elle la trace de sa mission première: faire face aux hégémonies mondialistes...
Depuis hier soir, Maxence Alloto a perdu sa délégation métropolitaine à la logistique urbaine et durable.
Que cette décision soit le fruit d’un raisonnement politique ou d’une logique arithmétique importe peu quant à l’observation du constat.
Pierre Edouard Cardinal, chef de file et porte-parole du mouvement citoyen Retrouver Grenoble le chuchote haut et fort :
« La citoyenneté n’est pas un label marketing et la population grenobloise doit être écoutée ».
Un constat qui agrège forcément l’adhésion de toutes et tous, gauches et droites, modérées et centristes mais un fait qu’il est nécessaire de rappeler quand on a l’ambition de conduire un véhicule électoral avec un objectif assumé : Proposer l’Alternance à la majorité sortante.
Jamais abattue durablement et adoubée par Gabriel Attal pour faire faire le ménage au centre pour les prochaines municipales grenobloises, Emilie Chalas compte peser à la table des négociations.
François Hollande, lors d’un déplacement en Isère jeudi, a accepté de donner une conférence auprès des étudiants de Science-Po Grenoble sur le thème : La France et l’Europe dans le désordre international.
En marge de cet événement, nous avons pu le questionner sur les évolutions du conflit ukrainien et sur le rôle que devait jouer l’Europe.
Répondant à l’invitation de la fédération du Parti Socialiste Isérois, Stéphane Le Foll, maire du Mans et ancien ministre de l’Agriculture, s’est rendu hier à Science Po Grenoble, pour un débat sur l’agriculture avant de rejoindre Crolles pour une réunion publique.
L'occasion de lui poser quelques questions
Interviewé dimanche soir en préfecture par l’ensemble de la presse locale, Eric Piolle indiquait que cette législative partielle ne devait pas être prise comme référence pour imaginer une cartographie en vue des municipales 2026.
Ce même soir du 19 janvier 2025, Lyes Louffok et son équipe devaient être bien désappointés à la lecture des scores, communes après communes. Les communes des deux cantons du Grésivaudan offrent des scores rarement observés lors d’une législative en Isère et finalement les chiffres des trois cantons grenoblois sont tout autant décevants pour le candidat LFI. Pas une commune pour sortir la tête de l’eau, conserver un espoir et respirer un peu lors de ce deuxième tour, alors que le premier tour l’avait positionné en tête, mais de si peu.
Camille Galliard-Minier est parvenue à réveiller la gauche modérée, à fédérer les électeurs de droite et du centre. @Nathalie Beranger, Clément Chappet, Alexandre Lacroix et Hervé Gerbi ont fait le job en appelant leurs électeurs à se joindre à la candidate de la majorité présidentielle.
Tout ça pour ça
Au soir du dimanche 19 janvier 2025, le résultat est sans appel.
Camille Galliard-Minier, candidate fantassine de la majorité présidentielle et de ses satellites l’emporte avec près de 64% des suffrages au détriment de Lyes Louffok, parachutiste LFI (36%).
Camille Galliard-Minier a su, de la plus belle des manières, transformer une victoire annoncée comme une formalité en un triomphe électoral.
Rencontre avec Stéphane Vigne, 55 ans, technicien en laboratoire de
recherche et de développement ARKEMA depuis 29 ans dont 20 ans de lutte syndicale au sein de la CGT.
Alors que la sécurité ou plus exactement l’insécurité est sur toutes les lèvres (nos), Hervé Gerbi, ex-candidat à la législative partielle de la première circonscription et très probable candidat aux prochaines élections municipales grenobloises demande à Eric Piolle d’organiser un référendum citoyen sur l’anxiogène sujet de la sécurité.